Kill your Business : Devenir plus fort en reconnaissant ses faiblesses
Avec la méthode “Kill your Business”, les jeunes entrepreneurs apprennent à reconnaître les points faibles de leur propre organisation en se mettant à la place de leurs concurrents. La méthode trouve son origine dans le “Red Teaming”, qui est utilisé dans le secteur militaire pour identifier ses propres lacunes en matière de sécurité. Depuis quelques années, cependant, cette méthode est également utilisée avec succès par les entreprises.
La création d’une entreprise est une chose très excitante. Totalement convaincus de leurs idées, les jeunes entrepreneurs se lancent souvent tête baissée dans le monde impitoyable de l’entrepreneuriat et oublient de se remettre en question. Malheureusement, cette précipitation et ce manque de recul font que de nombreuses start-ups ne survivent que très peu de temps.
Une nouvelle méthode appelée ” Kill your Business ” peut maintenant aider les jeunes entreprises à identifier leurs faiblesses dès le début. Ainsi, dans le cadre d’un workshop, les collaborateurs d’une start–up créent un concurrent fictif plus performant que leur propre entreprise. Celui-ci devrait être en mesure de faire couler la start-up en question, d’où le nom “Kill your Business”. En se mettant dans la position d’un de ses plus gros concurrents et en essayant de prendre du recul par rapport à sa propre start-up, il devient plus facile de déceler ses plus gros points faibles. Une fois que ces points faibles ont été déterminés, il est primordial de les éliminer.
Origine militaire
La méthode “Kill your Business” vient du domaine militaire, où elle est connue sous le nom de “Red Team”. Vous vous mettez dans la position de votre adversaire pour découvrir vos propres failles de sécurité avant que des tiers ne le fassent. Depuis quelques années, de plus en plus d’entreprises privées américaines ont également recours à ce que l’on appelle les Red Teams pour mettre en exergue leurs faiblesses et pouvoir les éliminer très rapidement.
Source : NZZ (Neue Zürcher Zeitung)
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