Votation populaire sur la Loi COVID-19
Le 13 juin 2021, la Suisse votera sur la Loi COVID-19. Cette loi vise à atténuer les conséquences économiques de la pandémie et à garantir les soins médicaux. Si la loi n’est pas adoptée, elle expirera le 25 septembre 2021.
Soutien aux victimes du COVID-19
Au printemps 2020, le Conseil fédéral a pris de nombreuses mesures destinées à atténuer les conséquences économiques de la pandémie COVID-19. À cette fin, et afin de garantir les soins médicaux, il a édicté diverses réglementations par le biais d’une loi urgente. Les dispositions urgentes ayant une durée de validité limitée à six mois, la Loi COVID-19 a dû être soumise au Parlement pour ensuite être adoptée par ce dernier.
Aide financière et soins médicaux
Considérée comme urgente, la loi est entrée en vigueur en septembre 2020. Elle permet au Conseil fédéral de prolonger l’indemnisation du chômage partiel et de soutenir financièrement les cantons, les entreprises et les employés particulièrement touchés par la pandémie. En outre, elle permet de faire des exceptions à l’autorisation de certains médicaments. En revanche, aucune exception n’est prévue pour l’autorisation des vaccins. La plupart des dispositions de la loi s’appliqueront jusqu’à la fin de 2021 et d’autres resteront en vigueur jusqu’en 2022.
Votation du 13 juin 2021 sur la loi COVID-19
La Loi COVID-19 ayant fait l’objet d’un référendum, le peuple suisse devra se rendre aux urnes. Si la loi est approuvée, elle restera en vigueur. Si les électeurs suisses la rejettent, elle expirera le 25 septembre 2021.
Arguments des partisans
Les partisans de la Loi COVID-19 font valoir que de nombreux particuliers et entreprises auraient besoin du soutien financier qu’elle prévoit. Il s’agit là surtout des domaines de la culture et du sport qui dépendent fortement des aides de la Confédération. L’adoption de la Loi COVID-19 permettrait ainsi d’éviter l’augmentation du chômage et de l’insécurité au sein de la population. De plus, cette loi a été approuvée d’une manière démocratique par le Parlement et garantit également la participation des cantons dans les décisions.
Arguments des opposants
Le comité référendaire et les opposants à la Loi COVID-19 affirment que le parlement rate la cible et ne respecte pas les besoins de la population. Ils critiquent le fait que la loi urgente adoptée n’est pas adéquate et que le Parlement n’a pas contrôlé son efficacité, comportement qui serait contraire à la Constitution. Avec la Loi COVID-19, le Conseil fédéral étendrait de plus en plus le droit de “nécessité” et cela d’une manière antidémocratique. Bien qu’il y ait quelques éléments positifs, la loi contiendrait également des subventions néfastes pour les médias.
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