Comment se porte la Blockchain ?
Le grand espoir du monde financier, la Blockchain, se fait de plus en plus discret. Découvrez dans cet article comment cette technologie, célébrée comme une révolution, se porte aujourd’hui.
Fin 2017, la technologie de la Blockchain devint rapidement incontournable lorsque le prix de la monnaie numérique Bitcoin s’éleva à plus de 20’000 dollars. Soudain, tout le monde était devenu un petit expert de la Blockchain et des cryptomonnaies. Toutefois, depuis quelque temps, on ne parle quasiment plus de cette nouvelle technologie.
C’est surtout en Europe que le battage médiatique autour de la Blockchain s’est calmé. Bien que diverses entreprises, telles que Daimler ou Bosch, mènent toujours des projets liés à cette technologie, le sujet a cessé de faire vraiment parler de lui. La situation est tout à fait différente en Chine : le nombre d’entreprises utilisant la Blockchain s’élève cette année à environ 10 000, malgré ou à cause du Coronavirus. L’État asiatique s’efforce de devenir le leader mondial dans ce domaine notamment grâce au E-Yuan.
Un potentiel énorme
Malgré des chiffres d’investissement en baisse, le marché de la Blockchain offre également un grand potentiel dans les régions occidentales. La crise du Coronavirus, en particulier, pourrait rendre cette technologie à nouveau plus intéressante. Divers chercheurs sont d’avis qu’une transparence et une efficacité accrues dans la circulation des marchandises à travers la Blockchain pourrait ralentir les pandémies. Fin mars 2020, l’OMS s’est associée à des entreprises technologiques telles qu’IBM et Microsoft pour développer une plateforme de données permettant de lutter contre le virus à l’aide de cette technologie.
Les politiques et la législation rattrapent lentement leur retard
L’absence de réglementation est un obstacle majeur au développement de cette technologie. En juin 2020, le Conseil national suisse a donné son feu vert à la création de conditions cadres appropriées pour la technologie de la Blockchain. Par exemple, il soutient la création d’une nouvelle catégorie de permis pour l’exploitation commerciale des infrastructures DLT (Distributed Ledger Technologies). En outre, la séparation des actifs cryptés des actifs de la masse de la faillite devrait être clarifiée par la loi.
