La Suisse se classe au deuxième rang des meilleures économies pour les start-ups
L’indice annuel Global Entrepreneurship Index attribue à la Suisse la deuxième place en termes de création d’entreprises. C’est une bonne nouvelle pour notre économie et pour nos jeunes entrepreneurs motivés. Bien que la nouvelle soit très réjouissante, il reste encore beaucoup à faire.
Les leaders mondiaux
L’Indice Global Entrepreneurship Index (GEI) compare chaque année les économies de 138 pays en fonction de leurs conditions respectives en matières de création d’entreprises. Durant l’année 2018, la Suisse occupera la deuxième place, juste derrière les Etats-Unis. Les pays terminant également dans le top 10 sont le Canada, la Grande-Bretagne, l’Australie, le Danemark, l’Islande, l’Irlande, la Suède et la France. Il convient toutefois de mentionner que tous ces pays sont très proches les uns des autres. À la grande surprise générale, l’Allemagne a terminé 15e. L’Espagne, quant à elle, se trouve à la 34ème place et l’Italie 42ème.
La pondération de l’indice
Les raisons pour lesquelles la Suisse se porte si bien sont dues à la pondération du GEI. Concrètement, ce sont ces 4 raisons.
- Le GEI prend en considération les conditions générales d’un système économique pour les start-ups. L’utilisation active de ces possibilités n’est pas vraiment prise en considération. La Suisse y perdrait beaucoup.
- Le GEI attache une importance particulière aux nombreuses petites entreprises de haute technologie qui s’implantent dans des niches du marché. Les autres start-ups, qui réussissent très bien sur les marchés établis, n’ont pas une si grande importance pour cet index. C’est un atout majeur pour la Suisse. Dans ce pays, la scène médicale (haut technologie) est particulièrement brillante.
- Le bon classement de la Suisse s’explique également par le fait que les faiblesses de notre système économique ne sont pas (en particulier) prises en compte dans l’évaluation.
- La dernière raison pour laquelle la Suisse occupe une position de leader est que certains facteurs ont probablement été jugés de manière trop optimiste. C’est notamment le cas en ce qui concerne la disponibilité du capital-risque.
Potentiel d’amélioration en Suisse
Là où la Suisse a un grand potentiel d’amélioration, c’est dans son attitude culturelle à l’égard des start-ups et des jeunes entrepreneurs. Dans cette sous-catégorie, la Suisse n’occupe que la 11e place. Cette catégorie mesure la façon dont la population perçoit et traite les jeunes entrepreneurs et les risques qu’ils courent en démarrant leur business.
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