Mini-SàRL: une solution pour les jeunes entrepreneurs?
La mini-SàRL permet-elle de résoudre les problèmes de financement lors de la création de son entreprise?
Le nombre de créations de SàRL a drastiquement augmenté ces dernières années. En effet, il a été multiplié par 15. Plus de 125’000 SàRL exsitent aujourd’hui en Suisse. En particulier dans les domaines de l’IT et du conseil, cette forme juridique a rencontré un énorme succès. Ceci réjouit évidemment les grandes sociétés capitalisées et appréciant les investissements. Le nombre de SàRL est toutefois inférieur à celui des raisons individuelles (env. 160’000) et celui des sociétés anonymes (env. 190’000). La SàRL est particulièrement adaptée aux petites et moyennes entreprises (PME). Il faut cependant garder à l’esprit que la totalité du capital social de CHF 20’000.- doit être libéré.
Dans l’Union Européenne, la forme juridique « Mini-Sàrl » existe et nécéssite un capital social d’un euro seulement. Cette société est donc dès sa création en besoin d’assainissement. L’avantage de cette forme de société est que les étudiants, par exemple, peuvent facilement créer une structure juridique pour leur projet entrepreneurial et accéder ainsi à des crédits bancaires. En Suisse, beaucoup de jeunes entrepreneurs essayent de créer leur startup via une raison individuelle. Cette solution est certes moins coûteuse qu’une SàRL, mais a le défaut que l’on répond des dettes de la société avec sa fortune privée. STARTUPS.CH souhaiterait que la Suisse adopte une structure de société proche des mini-SàRL. Cela aiderait les jeunes entrepreneurs à prendre beaucoup moins de risques qu’avec une raison individuelle. Toutefois, il reste à savoir à quel taux un emprunt bancaire pourrait ensuite être négocié.